Pour quoi ?
Plutôt convaincre que vaincre, sans humilier et en respectant l'intégrité physique de l'un et de l'autre.
La recherche de l'Aïkido est celle de l'équilibre optimum de l'individu par rapport à lui-même, et par rapport à son environnement. Chacun peut se conformer à ses possibilités physiques, le but étant précisément de mieux les connaître. Une telle pratique est donc accessible à tous, hommes ou femme, de l'âge tendre à l'âge mûr.
L’aïkido permet de favoriser le relâchement musculaire, de développer notre souplesse, notre endurance et d’augmenter notre résistance à la fatigue et notre dynamisme en général. Mais la pratique de l’aïkido a aussi un impact sur le bien-être de chacun en permettant d’évacuer le stress et de combattre notre sentiment d’insécurité. Il permet en effet de maîtriser certaines techniques d’auto-défense. De quoi apporter un minimum de confiance en soi même si cela ne correspond qu’à une petite partie de cette discipline.
Pour qui ?
L'Aïkido est un art martial japonais créé au début du XXème siècle. Il repose sur des déplacements, des placements et des mouvements qui visent à mobiliser le « ki », l’énergie vitale. Sa pratique ne nécessite donc pas le recours à la force physique, ce qui le met à la portée de tous.
L’aïkido est particulièrement recommandé à celles et ceux qui veulent une activité leur apportant un bien-être global et non seulement physique. On le conseillera aux personnes en quête d’une meilleure maîtrise de soi ou d’une plus grande confiance en soi.
L’Aïkido et les enfants
L'aïkido est une discipline martiale de plus en plus pratiquée par les enfants. Des sections d'enfants naissent et voient leur population augmenter chaque année. "Nous voulons tout simplement participer à l'éducation des enfants par un moyen : l'Aïkido."
C'est une discipline qui permet d'aborder certains problèmes généraux. Avec l'Aïkido nous désirons que l'enfant apprenne à agir, créer, montrer, aider, évoluer, organiser et ainsi s'ouvrir à sa propre sensibilité.
L'Aïkido et les femmes
Dans l’aïkido, il n’y a pas de compétition, femmes et hommes pratiquent ensemble, passent leur grades ensemble. L’aïkido ne propose pas de pratique féminine spécifique. Pratiquer l’aïkido ne suppose pas de posséder une force incroyable. Pour faire vite, il s’agit de récupérer l’énergie de l’attaque de son partenaire et de la lui resservir. La plus grande part de l’apprentissage va résider dans cette expertise : être dans le temps de l’attaque, dans son contrôle sans toutefois contraindre.
Bien évidemment, les femmes ont leur place dans cette pratique sans aucun aménagement nécessaire. Donc pas de place réservée pour les femmes mais pas de place refusée non plus.
Le principe d’aïkido, par essence même, se trouve à la croisée de ces qualités homme-femme, physiques et mentales. Il exige une nature martiale déterminée et disponible pour rester face au conflit sans toutefois se heurter contre ; une tonicité nécessaire pour prendre acte de cette attaque et une adaptabilité suffisante pour conduire l’adversaire au sol.
De plus, l’art martial en qualité de voie (do) s’appuie sur le postulat de la connaissance de soi. Il nous propose de trouver sa place. Trouver sa place accroît l’estime de soi et estompe le sentiment de péril identitaire. Cette finalité concerne tout pratiquant et éloigne toute tentative de partition homme-femme.
Les vétérans
Lorsque quelques années de pratique, ainsi que la santé et la passion qui en résultent, s'associent à l'harmonie familiale, la condition d'aïkidoka vétéran s'installe au cœur de l'individu. Le groupe des vétérans est un exemple pour tous ; en effet il est rassurant de partager une même pratique avec ses aînés.
L'âge, mais surtout les années de pratique induisent tranquillité, disponibilité et modestie. Ces valeurs humaines concourent à la transmission du message de paix que veut véhiculer l'aïkido.